La quête des premières idées pour mon roman se poursuit.
Une fois de plus, l’objectif est de noter en vrac ce qui me traverse l’esprit, d’écrire sur les lignes, mais pas que… pourquoi pas aussi dans tous les sens ? J’aime ça 😉 et cette étape de réflexion est l’occasion de me lâcher.
Très vite au début de cette session d’écriture, une image s’impose à moi : celle d’une forêt.
J’ai toujours eu une admiration particulière pour les tragédies antiques et la règle des 3 unités (unité de temps, unité de lieu et unité d’action).
Mettre des limites, cela permet souvent de décupler la tension dramatique et donc les émotions du lecteur.
Pour ce roman, je ne vais pas m’imposer une action dans un seul lieu, mais j’ai envie d’un endroit clos dans lequel va se dérouler une bonne partie de l’intrigue, un « autre monde » dans mon monde imaginaire. Un monde plus dur, avec des lois qui lui seront propres. Un lieu dans lequel il sera difficile pour mon héroïne de pénétrer (mais dans lequel elle n’aura pas le choix d’aller) et encore plus dur d’en sortir (elle devra pourtant trouver le moyen de s’échapper pour sauver son monde).
Ce lieu, ce sera une forêt.
Je n’en connais pas encore toutes les règles. Je n’en vois pour le moment que la lisière tandis que je me projette dans l’esprit de mon héroïne qui la contemple. Elle ne sait pas ce qui l’attend derrière cette frontière et je n’en sais pas plus qu’elle… si ce n’est que je veux qu’elle y fasse une rencontre déterminante pour son aventure.
L’idée reste à creuser.
Crédit photo : Michael Bourgeois