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Alicia, la dernière magicienne

Cet article fait parti d’une série d’articles en lien avec mon nouveau roman Gecko

Le roman est disponible en versions numérique et brochée sur Amazon. 

Elle s’appelle Alicia.

Elle est d’une beauté à couper le souffle. Un corps fin et souple, de longs cheveux argenté, des yeux de cette même teinte, un sourire mystérieux accroché aux lèvres, une peau douce.

Il en est tombé amoureux, lui, le roi des cinq mondes, alors même qu’il savait le danger qu’elle représentait.

N’était-elle pas l’ennemie de leur monde ? De ceux qui les avaient emprisonnés ? La cause de la souffrance et de l’extinction de leur rare ?

Il a tenté de résister à son charme.

Il a écouté sa raison jusqu’à en avoir des maux de tête.

Il a cloisonné son coeur jusqu’à croire qu’il n’existait plus.

Un matin, il s’est retrouvé dans ses bras, toute barrière en morceaux, toute raison renvoyé dans un ailleurs inaccessible.

Il a accepté les huées.

Il a accepté les regards meurtriers.

Il ne les a pas jugés.

Ils ne la connaissaient pas.

Elle s’appelle Alicia.

C’est l’une des dernières magiciennes encore présentes à l’intérieur du cercle de feu. Sans doute même la dernière.

Les curieux aimaient l’apercevoir les jours de fête aux côtés de son mari.

Les optimistes se disaient que la réconciliation des hommes et des magiciens serait la clé de leur libération.

Les superstitieux quémandaient une entrevue pour obtenir des réponses à leurs questions, la réalisation de leurs voeux, la guérison de leurs maux.

Les pessimistes pestaient dans l’ombre.

Les meurtriers chuchotaient au coin des rues, attendant leur heure.

Elle s’appelle Alicia, elle a été reine des cinq mondes.

Un jour, elle a disparu.

Le roi l’a cherché. Il a pleuré, supplié les dieux, parcouru son monde jusqu’à frôler la barrière de flammes, jeûné, hurlé, enquêté, puni de faux coupables, disséqué ses souvenirs.

Rien n’y a fait. Il ne l’a pas retrouvé.

Elle s’appelle Alicia.

Certains disent qu’elle est encore vivante.

Qu’elle vit au milieu des marais, seule, entourée d’une coque de protection magique qui la rend invisible aux regards.

Le jour où Lou rencontre Théodor, ce baroudeur présomptueux, elle l’entend même affirmer qu’il connaît bien cette magicienne.

Comment est-ce possible ? Pourquoi Alicia a-t-elle fui un amour passionné et un peuple en souffrance ? Quelle aide peut leur apporter la magicienne ? Est-elle dangereuse ou bienveillante ? Autant de questions dont Lou trouvera la réponse au fil de son voyage.

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