Je t’écris, assise dans mon canapé, ma tasse de café posée à côté de moi.
Quand je relève la tête, j’aperçois mon petit jardin et un bout du trampoline de mes filles. Vide pour l’instant.
Je profite à fond du calme de ma maison.
Lorsque je travaille à mon roman, j’ai besoin d’être dans un lieu confortable, d’avoir certains objets près de moi (ma tasse de café ou mon mug de thé, mon carnet à idées) et de pouvoir regarder dehors.
Quels sont les rituels qui te poussent à écrire ?
Quels sont ces petits riens qui vont t’aider à passer du statut d’homme ou de femme de la vie réelle à celui de créateur d’histoires ?
Je t’incite à tester quelles sont tes meilleures conditions d’inspiration afin de pouvoir t’en approcher chaque fois que c’est possible.
Bien entendu, tout ne sera pas toujours optimal.
Pour ma part, je ne compte plus les fois où je travaille plongée dans les cris de mes filles, leur tourbillon de mouvements à la périphérie de mon champ de vision (aië aië aïe, c’est bientôt les vacances scolaires !…).
Et oui, c’est possible de le faire. 😉
La créativité, ça se travaille.
Si tu prends les bons réflexes quand tu es dans de bonnes conditions, ça sera aussi plus facile de garder le cap quand les conditions ne correspondront pas à tes attentes.
La créativité, ça se développe. Et c’est important de mettre toutes les techniques possibles de son côté quand on écrit un roman.
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Crédit photo : nist6dh