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Très courte session de travail ce matin, mais qui m’a permise de clarifier un point particulièrement important pour mon roman : les règles générales de la forêt d’Aynor.

Voici le résultat de mon travail :

Quand on entre dans la forêt, on en perçoit d’abord la beauté et elle est pendant quelques instants-minutes telle qu’elle serait restée si elle avait appartenu au Grand Magicien.

Puis, elle prend les couleurs du coeur de celui qui s’y promène. Donc toujours avec une dose plus ou moins forte de mal.

Ce mal prend la forme concrète de zones très sombres, de ravins, de ronces, etc.
Il y a une part naturel et inévitable à laquelle s’ajoutent les projections des peurs de la personne.

En plus de cela, l’un des pièges que Weylan a insérés est le fait que la forêt change constamment. À savoir que les zones plus ou moins dangereuses se déplacent et peuvent surgir devant la personne au dernier instant.

De même, chaque fois que la personne fait un pas, il y a au moins un élément qui se modifie dans son paysage (apparition d’un arbre en plus, d’une clairière, d’un point d’eau, etc.).

Les seuls éléments dans lesquels il n’y a pas de changement sont les alcôves où vivent les différents acteurs de la forêt :

* les alcôves de chacune des fées.
* l’alcôve commune des Veilleurs.
* l’alcôve de Cattleya.
* l’alcôve de Laélia.
* l’alcôve réservée au Grand Magicien.
* la balise de Weylan.

D’une manière générale, il est possible de se déplacer dans la forêt malgré les changements, car certains éléments ne se modifient jamais et servent de points de repère. Il s’agit d’un type particulier d’arbres qui servent de points de repères et d’autres éléments plus subtils (les orchidées par exemple quand elles sont en fleurs.

Apprendre à se déplacer dans la forêt c’est comprendre qu’une part de ce qu’on voit dépend de l’état du coeur et d’une projection subjective qui ne peut que paralyser ou blesser en superficie, mais non pas atteindre réellement.
C’est aussi apprendre à lire les signes pour avancer.
Et c’est enfin être souple, réactif et développer une capacité de s’adapter à toutes les situations.

Il me reste encore du travail pour définir les règles de fonctionnement de la barrière magique et les lois spécifiques aux mondes créés par les fées.
Je m’intéresserais ensuite de façon plus approfondie au peuple des Veilleurs qui vit au coeur de la forêt.