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des prénoms pour un roman

Insel Mainau


Je commence à en avoir assez de penser à mon héroïne sans pouvoir la nommer. J’ai besoin désormais qu’elle prenne vie. Et pour cela, il me faut un prénom.

Très vite quand je réfléchis, il y en a un qui s’impose à moi : Laélia.

Pourquoi ?
– parce que j’aime les sonorités liquides et douces.
– parce que les laélias sont des orchidées et que ces fleurs ont une signification particulière pour moi. Qu’elles sont fragiles et demandent expertise et patience pour les faire fleurir. Avec ce qui l’attend, mon héroïne aura bien besoin de patience et de persévérance pour révéler tout le potentiel qui est en elle. Je la veux à la fois délicate et forte. Belle aussi.

Ce sera donc Laélia.

Et comme j’ai toujours envie d’une histoire d’amitié au coeur de mon roman, et donc d’une seconde jeune femme, j’ai pris un petit moment pour fouiller à la recherche d’un autre nom d’orchidée.

L’amie de mon héroïne, ce sera Cattleya.
Elle vivra dans la forêt, et c’est là que Laélia la rencontrera. Je veux un lien fort entre les deux, quelque chose qui les dépasse, qu’elles découvriront au fur et à mesure et dont elles auront besoin pour que Laélia parvienne au bout de sa quête.

Je veux que les deux soient différentes dans leur personnalité et leurs aptitudes, mais qu’elles se complètent aussi.

Tant que je suis dans les prénoms, j’explore les listes disponibles sur internet pour quelques autres personnages indispensables à mon roman.
Je décide que Shayan sera le mari de Léalia. Qu’ils auront ensemble trois enfants :
– Ayden, un garçon de 10 ans
– Zaïra, une fille de 8 ans
– Eloyse, l’enfant fée du couple, 5 ans

Outre le fait que j’ai cherché des prénoms qui me plaisent et qui ne dénotent pas dans un monde de fantasy, l’un de mes critères était de choisir des noms avec des premières lettres différentes. Cela permet aux lecteurs de mieux se repérer dans les personnages.

En terminant cette session de réflexion, je suis satisfaite. Les contours de mes personnages se précisent. Il me faut encore les travailler en détail, mais les nommer, c’est déjà un grand pas pour les faire exister.

Crédit photo : Manfred Morgner