Zoom sur mon travail d'écrivain
Zoom sur mon travail d’écrivain !
Aujourd’hui, je te propose de plonger dans mon quotidien d’écrivain en t’ouvrant les portes sur ma manière de travailler.
C’est parti pour une interview rapide en me basant sur des questions que l’on me pose régulièrement.
Peux-tu te présenter rapidement pour bien situer le contexte ?
Je suis Rébecca Monnery, 38 ans, mariée à un homme extraordinaire depuis 15 ans et au quotidien, je jongle avec différentes casquettes.
Je suis d’abord maman de 4 enfants de 18 mois à 11 ans. J’ai la garde exclusive du petit dernier. Ma troisième fille est handicapée (j’en parle longuement dans Si j’avais su, mon autobiographie romancée sortie en avril 2022). La vie de famille en elle-même suppose donc une grande capacité d’adaptation. Elle est pleine de surprises et d’imprévus.
À côté, je suis coach pour auteurs depuis dix ans. J’accompagne ceux qui veulent écrire un premier livre sur devenir-ecrivain.com, ma chaîne YouTube et mon compte Instagram devenirecrivain.
Je suis également très engagée dans le domaine associatif pour lequel je donne la valeur d’une journée par semaine.
Par-dessus tout cela, je suis auteure. Écrire est mon premier amour, ma passion, mon besoin au quotidien.
À quel moment de la journée travailles-tu tes romans ?
Ces derniers mois, j’ai choisi de travailler en tant qu’auteure les matins de 6h30 à 7h30. J’ai la chance incroyable de pouvoir confier le lever et le petit déjeuner des enfants à mon mari qui en prend soin pendant que je m’évade dans mes mondes imaginaires.
Cette heure de travail est exclusivement réservée à la conception, rédaction ou correction de mes romans.
Deux après-midi par semaine, les mardis et vendredis, pendant la sieste de mon fils, je me consacre au travail de promotion de mes livres (création des vignettes et des textes pour les réseaux sociaux notamment, ainsi que les articles de mon blog auteure rebeccamonnerypointcom.
De combien de temps as-tu besoin pour écrire un roman ?
En toute sincérité, je déteste cette question. Ma vie de famille étant plus que trépignante et, comme je l’ai dit, pleine d’imprévus, il m’arrive très souvent de travailler cinq minutes par-ci par-là pour atteindre mes objectifs quotidiens. Impossible donc de tenir un décompte exact.
Je peux quand même dire que la rédaction d’un livre est en général assez rapide. J’écris environ 1500 mots en une heure et je me donne un objectif de 2000 à 3000 mots par jour suivant les périodes et les romans. Si on compte les jours de repos, un roman est donc rédigé en deux mois.
Mais la rédaction n’est pas tout, puisqu’il y a aussi tout le travail de préparation du livre, la correction, la mise en forme pour la publication, etc. Et là, impossible une fois de plus de tout calculer.
Pour te donner quand même une idée, je me fixe six mois à un an pour un roman. Ça va plus vite si l’histoire se passe dans un monde déjà conçu pour une autre de mes histoires. 😉
Quel processus suis-tu pour écrire un roman ?
Il y a toujours plusieurs phases dans la création de mes livres :
– la réflexion livre, recherche d’idées en vrac.
– la création du monde et des personnages clés.
– la structuration de l’intrigue.
– la rédaction.
– une pause pour prendre du recul.
– ma correction.
– l’envoi aux bêta-lecteurs.
– une seconde correction suite au retour des bêta-lecteurs.
– l’envoi à ma correctrice pro.
– la conception des éléments de communication et la préparation de la publication.
– la publication.
– la promotion.
C’est un gros travail, mais tellement passionnant !
Sur combien de romans travailles-tu à la fois ?
Pour la rédaction en elle-même, je ne rédige qu’un seul roman à la fois. J’ai besoin d’être plongé dans l’univers du livre pour vivre intensément l’aventure de mes héros et bien transmettre les choses au lecteur.
Par contre, je travaille toujours sur au moins trois livres en parallèle :
– je m’occupe de la promotion de celui ou ceux qui sont déjà sortis.
– je prépare la communication et la publication de celui qui va sortir.
– je conçois ou je rédige le prochain livre.
Vis-tu de ta plume ?
Pas encore, mais c’est mon objectif et je crois qu’il est atteignable, car je connais de nombreux auteurs pour qui c’est le cas. C’est d’ailleurs dans cette perspective que j’ai choisi l’autopublication, bien mieux rémunérée que l’édition à compte d’éditeurs même s’il faut avancer les frais.
Un petit mot pour terminer ?
Je suis passionnée par mon métier d’auteure, je n’en changerais pour rien au monde. Je vis des moments intenses de créativité, des moments intenses dans les échanges avec les lecteurs.
Que souhaiter de mieux ?