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Dans Terres interdites, vous trouverez plusieurs poèmes. Ils permettent de présenter certains émotions d’une façon un peu différente, de faire la « photo » d’un instant pour mieux comprendre les sensations vécues par les personnages.

Aujourd’hui, j’aimerais vous présenter l’un de ces poèmes. A l’origine, il a été imaginé en cours de Pratique de l’écriture lorsque j’étais en fac de lettres. Le but était d’écrire un rondeau. 
Le prof, d’habitude intraitable, avait écrit sur un coin de ma page : « On dirait du Hugo ! ».

Intégrer ce poème à mon roman a semblé une évidence car, dans Terres interdites, les personnages entretiennent un lien très fort avec la mer (que ce soit pour l’aimer ou la haïr).

Voici le texte :

Miroir d’ondes, la mer sur le ciel vagabonde
Roulant en vagues d’or la lumière féconde,
Les flammes bleues jusqu’aux confins de l’horizon.
Les soleils sur les eaux allongent leurs rayons
Inondent les courants d’une chaleur profonde.

Chaque nuit océan et astre se répondent,
Sur les rides de l’eau, les couleurs se confondent ;
Valse d’ombres et de feu, monde d’odeurs, de sons
Miroir d’ondes, la mer, sur le ciel vagabonde.

Recouvrant les longs flots de sa tendresse blonde
Dansant sur les sillons que ses caresses sondent
Immortelle clarté, l’aurore offre ses dons.
Sur le vaste océan, la ronde des saisons
Déroule les nuées au rythme des secondes,

Miroir d’ondes, la mer sur le ciel vagabonde.