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Survivre dans les cinq mondes

Cet article fait parti d’une série d’articles en lien avec mon nouveau roman Gecko

Le roman est disponible en versions numérique et brochée sur Amazon. 

Le monde dans lequel plonge Lou, l’héroïne de mon roman, est un univers au double visage.

Tout d’abord, un visage de richesse étalée :

– Dans la Cité.

On y sent une puissance en déclin, mais une puissance bien présente encore.

Les rues sont pavées de mosaïques de couleurs, les sculptures des bâtiments tutoient les lignes d’or, les riches habitants se promènent en vêtements princiers.

– Au grand marché de la Cité.

C’est l’un des rares endroits où les étalages foisonnent de couleurs, de senteurs, de nourriture, de vêtements et d’objets de toutes sortes. En parcourant les allées bondées, en se noyant dans les parfums et les interpellations des vendeurs, on pourrait oublier les ombres spectrales des immeubles qui le surplombent.

– Au palais royal.

C’est le seul bâtiment encore entretenu. Il est un havre de paix, un cocon protégé du monde. Il possède plusieurs pièces de bains, des dizaines de chambres, plusieurs jardins intérieurs plus opulents les uns que les autres. Au palais, tout est fait pour montrer la puissance du roi.

– Dans les rites perpétués.

Les coutumes qui entretiennent le sentiment de normalité de la situation. Les fêtes sont nombreuses, plus fastueuses les unes que les autres avec leurs jeux, leurs lumières, leurs cerfs-volants.

Une misère qui gagne du terrain :

– Le feu de la barrière qui se rapproche.

C’est le point le plus critique pour les cinq mondes. Leur territoire se réduit de plus en plus au gré d’une décision aléatoire, semble-t-il de la frontière de flammes. Celle-ci dévore peu à peu les terres, les ressources primaires nécessaires, les hommes.

– Les bâtiments désaffectés.

La ville s’effondre. Les bâtiments offrent de plus en plus de lézardes sur leurs murs, ils suintent d’humidité, de poussières, de gravats. Les plus peuples les fuient, les plus désespérés s’y entassent dans la crasse.

– Les sans-abri se multiplient.

Ils s’entassent sur les toits pour espérer un peu d’air, subissent la fureur du ciel, observent de haut la déchéance de la Cité.

– Les suicides sont nombreux.

Ils sont immortels, mais sans espoir. Alors ils sautent des toits, tombent dans les crevasses ou se transpercent de leur épée. Pour en finir avec le froid, le noir et la peur.

– Les hors-la-loi pullulent.

Cachés dans les recoins sombres des rues trop étroites, ils guettent leurs proies. Bien trop nombreux pour être inquiétés des quelques gardiens royaux.

– Des préjugés implacables.

À propos des Naufragés que les peuples considèrent comme responsables de leur malheur.

À propos des magiciens qui, murmure-t-on, les ont abandonnés jadis.

À propos des passeurs, dont la seule évocation fait frémir.

Beaucoup des cinq peuples sont immortels, mais très peu sont heureux.

Beaucoup des cinq peuples sont intelligents, mais préfèrent le mensonge à l’honnêteté de reconnaître leur condamnation.

Au fil de son voyage, Lou va reconnaître qu’elle n’est pas la seule cabossée de ce monde, qu’elle n’est pas l’unique personne à souffrir. Petit à petit, elle va se détacher de sa propre douleur pour aller à la rencontre des autres et s’associer au désir d’Alizé et Théodor de les sauver tous.

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