Théodor, ami ou ennemi ?
Cet article fait parti d’une série d’articles en lien avec mon nouveau roman Gecko.
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Il surgit dans l’histoire alors qu’on ne l’attendait pas. De manière violente. Avec une énergie et une vision du monde qui n’appartiennent qu’à lui.
Théodor, le baroudeur, celui qui connaît tous les chemins des cinq mondes, mais, qui finira par avouer que cela ne lui suffit pas pour être heureux.
Trois caractéristiques physiques clés :
– un crâne chauve
Il ne sait plus vraiment quand ses cheveux ont décidé de lui fausser compagnie et ça ne le dérange pas. Il glisse la main sur sa tête lorsqu’il est embarrassé.
– une chemise fermée par des lacets sur la poitrine
Elle est d’une propreté douteuse, trouée par endroits, mais ça lui convient bien. Dans les cinq mondes, on est moins repérable en ayant l’air miséreux que riche, d’autant plus dans les quartiers dans lesquels traîne Théodor.
– l’agilité
Il peut escalader un mur plus vite que n’importe lequel des citoyens de la cité, traverser une rivière suspendu à une corde, se glisser dans un trou de souris pour échapper à des poursuivants, fuir par les fenêtres des plus hauts étages de la Cité, etc.
Trois qualités clés :
– plein de compassion
Théodor porte dans son âme le poids de l’esclavage de son peuple. Il voit la misère, elle le touche. Il agit pour la soulager, parfois en prenant de grands risques.
– entier
Théodor ne ment pas. Tout au plus, il se débrouille pour dissimuler ses secrets.
Il sait dire quand il est d’accord avec quelque chose et s’opposer farouchement quand ce n’est pas le cas.
– curieux
Théodor s’intéresse à tout, plus particulièrement à l’histoire de son monde. Sa curiosité l’a poussé à développer un savoir particulier, celui des bas-fonds désaffectés de la Cité, celui des histoires chuchotées par le petit peuple, celui qui au fond, se passe des fioritures pour montrer la vérité.
Trois défauts majeurs :
– voleur
Théodor est doué pour chaparder les sacs sur les marchés et disparaître avant qu’on ne l’attrape. Mais ne pratique d’en cas de force majeure.
– avide
Théodor n’en a jamais assez. Il cherche toujours plus, de richesse, de réponses, de défis. Il a du mal à vivre le “ici et maintenant”.
– imbu de lui-même
Théodor ne sait pas qui sont ses parents, mais il est persuadé de jouer un rôle primordial dans son monde. Parce qu’il aide les autres, parce qu’il connaît des secrets dont nul autre n’a entendu parler. Il se croit important et n’est jamais plus heureux que lorsqu’on reconnaît l’une de ses actions comme essentielle.
Théodor, c’est aussi celui qui fait rire au milieu des larmes.
Celui qui cache en profondeur la tristesse de ne pas connaître sa famille.
Celui qui ne veut pas s’attacher de peur de souffrir.
Celui qui est capable de prendre sa vie en main et de construire à partir de ce qu’il trouve.
Lou le déteste au premier abord.
Elle s’en méfie.
Et puis, les grimaces de la jeune femme se transforment peu à peu en sourire et en rire.
Théodor deviendra un ami précieux.
C’est lui le dernier membre du trio qui mènera Lou jusqu’aux confins d’elle-même et l’aidera à résoudre le dilemme terrible auquel elle est soumise.
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